Comment réagir?

Que l’on soit en présence d’un problème lié à une substance ou à un type de comportement particulier, le champ d’action possible des proches est analogue. Cette attitude est à adopter également en cas de rechute.

Par « aider », on a coutume d’entendre « faire quelque chose pour l’autre ». Or, bien souvent, il convient de s’aider d’abord soi-même, tant il est vrai qu’on est responsable de son propre bien-être.

  • Choisir le meilleur moment pour parler, échanger avec la personne lorsque celle-ci n’a pas consommé.
  • L’essentiel est de parler : parlez avec la personne en question, dites-lui ce que vous vivez, ce que vous avez eu le loisir d’observer. Mais attention ! parlez surtout de vous, pas de votre vis-à-vis. Utilisez des phrases du genre « Je me fais du souci parce que… », « Je ne sais plus très bien que faire depuis que… », « J’ai observé que… », « Pour moi, c’est désagréable quand… », « Je trouve très pénible de … » etc. Ensuite, vous pourrez lui demander son avis et écouter comment il/elle voit la situation.
  • Parlez de vous-même et posez des questions. C’est la meilleure manière de gérer ces échanges qui peuvent s’avérer délicats.
    Évitez à tout prix les accusations et les « Tu devrais… ».
  • Ne parlez pas que du problème. Parlez également de vos souhaits et de vos attentes : comment voyez-vous votre lien avec la personne en question, que demandez-vous à cette relation ? Qu’est-ce qui devrait, ou doit changer pour vous ?
  • En tant que proches, il est important que vous soyez au clair sur vos propres limites. Qu’êtes-vous prêts à assumer, jusqu’où êtes-vous prêts à épauler l’autre ? Où voulez-vous fixer vos limites, où devez-vous les fixer pour vous protéger ?
  •  Les proches ne sont pas des professionnels. Lorsque quelqu’un perd tout contrôle sur sa consommation d’une drogue ou sur une activité pratiquée à l’excès, il convient de chercher l’aide de spécialistes.
  • De nombreux proches souffrent beaucoup de ces situations. Et plus ils ou elles ont un lien étroit avec la personne, plus leur souffrance est aiguë. C’est la raison pour laquelle il est nécessaire de prendre soin de soi-même. Ne laissez pas le problème envahir votre vie. Vous avez le droit d’entreprendre des choses qui vous procurent du bien-être. Prenez du temps pour vous!
  • Les personnes souffrant d’une addiction ne sont pas les seules à avoir droit à un soutien. Leurs proches aussi. En discutant avec des personnes de confiance, des spécialistes en addiction ou encore des membres d’un groupe d’entraide, vous vous sentirez soulagés et vous reprendrez courage.
Print Friendly, PDF & Email